• L’Iran et la Turquie veulent développer leurs liens économiques

  • La Turquie et l'Iran : Transport et Economie

    La visite du président turc Recep Tayyip Erdogan à Téhéran, mercredi, marque le rapprochement entre deux pays qui veulent développer les échanges commerciaux.

    Tripler les échanges bilatéraux

    A l'issue de leur rencontre, les présidents Rouhani et Erdogan ont ainsi expliqué vouloir tripler le volume de leurs échanges bilatéraux, pour les porter à quelque 30 milliards de dollars (environ 25 milliards d'euros) en 2018 contre environ 10 milliards en 2016.

    Pour faciliter ce développement, les deux postes frontières commerciaux entre les deux pays travailleront désormais 24 heures sur 24 et un troisième sera également construit.

    Accord de libre-échange

    Le développement des relations bancaires (avec l'éventuelle arrivée de banques turques en Iran), mais aussi la possibilité de commercer en devises locales (pour limiter les risques de change) font partie des principaux points d'accords auxquels sont parvenus les deux pays, a expliqué le président iranien à l'issue de sa rencontre avec son homologue turc.

    Toujours selon le président Rouhani, cité par des médias locaux, la Turquie souhaite également augmenter ses importations de gaz naturel iranien.

    Téhéran et Ankara, qui travaillent depuis juillet dernier à la mise en oeuvre d'un accord de libre-échange, se sont en outre mis d'accord pour faciliter les investissements mutuels dans des secteurs tels que le tourisme, le transport, la pétrochimie ou bien encore les infrastructures.

    CLAUDE FOUQUET   

    Le 05/10/2017 à 08:41


    Source: Les Echos