• TRANSPORTS – La Turquie développe son réseau TGV

  • TRANSPORTS – La Turquie développe son réseau TGV

    Le réseau des lignes de Trains à Grande Vitesse (TGV) recouvrira plus de 5.200 km en Turquie une fois les travaux actuels terminés. C’est ce qu’a déclaré Ahmet Arslan, le ministre turc des Transports, de la Marine et des Télécommunications.

    "Pour 2017 seulement, nous avons établi un budget de 11,3 milliards de livres turques (environ 3,23 milliards de dollars) pour la construction de lignes TGV. Pour notre gouvernement, le développement du réseau à grande vitesse de notre pays est une priorité", a-t-il affirmé à l’agence Anadolu. "Actuellement, notre pays compte 1.213 km de lignes TGV en activité. Mais notre objectif est de couvrir l’ensemble de notre territoire national. Nous construisons des lignes sur lesquelles les trains peuvent atteindre en moyenne une vitesse de 250 km/h si les conditions géographiques le permettent. Plusieurs chantiers sont en cours, ils représentent au total 3.000 km supplémentaires."

    La première ligne TGV de Turquie a été mise en activité en 2009 entre la capitale Ankara et la ville d’Eskisehir. L’un des projets principaux actuellement en cours est celui de la ligne qui reliera Ankara à Izmir. Les travaux devraient prendre fin en 2019. D’autres lignes sont aussi en construction comme celle entre Ankara et Sivas, qui passera par Kırıkkale et Yozgat. Cette ligne, d’une longueur de 405 kilomètres, sera en activité fin 2018. Le ministère étudie d’autres projets de futures lignes TGV. Fin 2017, les études et les plans auront été réalisés pour 2.622 kilomètres supplémentaires. Une ligne TGV sera construite à Istanbul entre Gebze et l’aéroport international de Sabiha-Gökçen, en passant par le pont Yavuz Sultan Selim, troisième pont du Bosphore.

    RECORD – La Turquie, premier exportateur de voitures vers l’Europe

    La Turquie a battu son record d’exportations de véhicules automobiles vers l’Union européenne (UE), en 2016, selon les données publiées par l’agence européenne de statistiques, Eurostat. La Turquie représente aussi la plus grande part du marché des véhicules automobiles importés par l’UE.

    L’UE a importé un total de 77,1 milliards d’euros de véhicules automobiles en 2016, parmi lesquels la part de la Turquie a atteint 20%, soit 15,3 milliards d’euros. Elle est suivie de près par le Japon avec une part de 19%. Viennent ensuite les Etats-Unis (14%), la Corée du Sud (10%), la Chine (8%), l’Afrique du sud (5%) , Taïwan (4%), le Mexique (3%), la Thaïlande (3%) et l’Inde (2%).

    Les exportations de véhicules automobiles de la Turquie vers l’UE ont enregistré une augmentation ininterrompue au cours des cinq dernières années : elles sont passées de 8,4 milliards d’euros en 2016 à 15,3 milliards d’euros l’année dernière. En 2016, l’UE a maintenu sa position de plus grand exportateur de véhicules automobiles au monde.

    INTERNET- Les paiements en ligne ont presque doublé

    La valeur totale des paiements en ligne par carte de crédit a augmenté de 46% en mai 2017 par rapport à la même période en 2016, atteignant 8,5 milliards de livres turques (2,4 milliards de dollars) selon les données du Centre de cartes interbancaires (BKM). Les paiements en ligne représentaient 15% du total des paiements par cartes au mois de mai, toujours selon le BKM.

    La valeur totale des paiements par cartes de crédit et de débit s’élève à 57,8 milliards de livres turques (environ 16,3 milliards de dollars) en mai, soit une augmentation de 14% par rapport à la même période en 2016.

    Les paiements publics, comme les taxes et amendes, ont entraîné des paiements en ligne d’une valeur de 1,3 milliard de livres turques (368 millions de dollars). Les voyages en avion ont généré 1,13 milliard de livres turques (320 millions de dollars) payés par carte en ligne. Le troisième secteur est celui de l’électronique, qui a généré 1,15 milliard de paiement en ligne (326 millions de dollars).

    PONTS, AUTOROUTES…- Le gouvernement a investi près de 90 milliards dans des grands projets

    Ponts, autoroutes, tunnels, chemins de fer, aéroports… Au cours de la dernière décennie, la Turquie a investi près de 90 milliards de dollars dans de grands projets d’infrastructures. Alors que 3.400 projets sont déjà en cours, de nouveaux investissements vont se poursuivre, pour un moment de 64 milliards, selon le ministre des Transports, Ahmet Arslan.

    Le ministre a souligné que le gouvernement avait alloué plus de 26 milliards de TL (7,2 milliards de dollars) pour des projets d'investissement en 2017. "Un total de 362 tunnels couvrant 68 kilomètres seront achevés d’ici la fin de l’année", a déclaré le ministre, cité par Daily Sabah, ajoutant que 131 ponts seront aussi terminés en 2017.

    IMMOBILIER – Les Saoudiens sont les premiers acheteurs étrangers de propriétés

    Le nombre de propriétés résidentielles vendues à des étrangers en Turquie a augmenté de 10,1% en glissement annuel en mai, selon l'Institut turc de statistique (TÜİK). Au total, 116.558 maisons ont été vendues en Turquie en mai dont 1.775 à des étrangers. Parmi elles, 30% (soit 530 unités) sont situées à Istanbul. La capitale économique est suivie de près par Antalya, avec 442 propriétés vendues à des étrangers, puis Trabzon, en troisième position (123 unités).

    Les données publiées par TÜİK révèlent également que les Saoudiens sont en tête des acheteurs avec 285 propriétés, suivis par les Irakiens (277), les Russes avec (134), les Koweïtiens (125) et les Afghans (70).

    NOUVEAUX-NÉS – Les parents dépensent plus d’argent pour leurs enfants

    Selon l'Institut turc de statistique (TurkStat), 1.309.771 bébés sont nés en 2016. Des vêtements aux jouets, en passant par les produits de soin et hygiène… Parallèlement à l’amélioration du niveau de vie, les parents dépensent davantage d’argent pour leurs enfants. Les dépenses annuelles moyennes par enfant de moins de deux ans en Turquie sont estimées à 2.000 livres turques (499 euros environ), tandis que les dépenses annuelles moyennes du groupe d'âge de trois à quatre ans sont estimées à 1.600 livres turques (399 euros environ), selon Tunç Karaaslan, président de l'Association des fabricants, exportateurs et détaillants de produits pour bébés (BAGİDER), comme le rapporte Daily Sabah.

    "Même si les marques étrangères sont entrées sur le marché au cours des années précédentes, nous pouvons maintenant dire que nos marques nationales ont une répartition équilibrée avec celles-ci, ce qui fait du secteur des produits pour bébés un secteur majeur du marché", explique Hikmet Tanrıverdi, président de l'Association des exportateurs de vêtements d'Istanbul (İHKİB), à l’agence Anadolu.

    Il ajoute que les exportations de vêtements pour bébés de la Turquie ont augmenté de 16%, pour s'établir à 270,3 millions de dollars en 2016. Au cours des cinq premiers mois de 2017, les exportations de produits pour enfants ont diminué de 5,8% par rapport à la même période de l'année précédente.

    Solène Permanne (http://lepetitjournal.com/istanbul
    jeudi 29 juin 2017

    Source:  LEPETITJOURNAL